La voiture robot bientôt dans nos rues ?

Depuis le 1er mars 2012, le Nevada devient le premier Etat américain à autoriser la circulation de voitures autonomes sans conducteur.  La commission législative du Nevada vient en effet de donner son feu vert à une loi passée l’année dernière, qui autorise la circulation de ces voitures sur l’ensemble des routes de l’Etat.

Destinée à permettre à des entreprises de tester leurs voitures, cette loi – établie en partenariat avec Google – va transformer le Nevada en terrain de jeu géant pour les voitures sans conducteur.

Google avec sa voiture robot à une longueur d’avance sur la concurrence

Google, qui travaille déjà sur un prototype de voiture autonome depuis plusieurs années, devrait être la première entreprise à mettre en circulation ce type de véhicule sur les routes du Nevada.

Voici une démonstration de la voiture robot de Google :

Le système de conduite autonome développé par Google pourrait être intégré à n’importe quel véhicule. Il serait donc possible que des particuliers puissent installer ce système sur leur voiture.

Selon Google, les voitures autonomes peuvent améliorer la sécurité des automobilistes, celles-ci étant à chaque minute  en alerte et conscientes de leur environnement. Si jamais la route n’est pas cartographiée par le système de navigation alors le véhicule demandera au conducteur de reprendre le volant via un message audio. Si le conducteur n’intervient pas, la voiture s’arrêtera seule sur le bord de la route.
Ces voitures autonomes devront  aussi être capables de gérer les piétons et les différents obstacles, tout en respectant et maintenant les vitesses fixées.

Google n’est pas la seule entreprise à avoir développé ce type de technologie puisque Wolkswagen travaille également à un pilotage semi automatique.

La mise sur le marché sera longue et coûteuse !

Les entreprises souhaitant soumettre leur candidature devront prouver à l’organisme d’Etat Department of Motor Vehicles, que les voitures concernées par le programme auront déjà parcouru 10 000 miles (soit 16 100 km), une simple formalité pour Google, dont les voitures auraient enregistré plus de 200 000 miles en Californie.

Pour le moment, la législation impose aux testeurs de les faire fonctionner avec au minimum deux personnes à bord du véhicule, l’une d’entre elles devant être prête à intervenir à tout moment.

Les voitures concernées pourront être identifiables par leur plaque d’immatriculation, qui dans un premier temps sera de couleur rouge pour prévenir les autres conducteurs qu’il s’agit d’un véhicule autonome en test.
Une fois que ces voitures robots auront fait leurs preuves et qu’elles se présenteront comme étant complémentaires à la conduite manuelle, celles-ci se verront alors équipées d’une plaque de couleur verte et pourront être conduites par une seule personne, qui sera autorisé à utiliser un téléphone portable sans que cela n’enfreigne la loi.

La demande d’enregistrement d’un véhicule de test n’en coûtera que 100 dollars, mais les sociétés souhaitant effectuer des tests grandeurs natures devront débourser la modique somme d’un million de dollars pour l’assurance !

Le Nevada se veut précurseur en la matière, mais des lois identiques sont étudiées dans d’autres Etats.

Ces nouvelles voitures posent de nombreuses questions notamment en cas d’accidents, qui est responsable ? Le propriétaire de la voiture ou la société qui a fabriqué le système autonome ? La technologie est-elle vraiment prête ?

Il me parait évident que dans un futur plus ou moins proche cette technologie se développera, et qu’elle devienne a terme un standard de fabrication, mais il faudra faire preuve encore de patience.

2 Commentaires

  1. bluet 25 mars 2012
  2. CedricZenShopping 8 mars 2012

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