Nissan et Google avancent sur le front des voitures autonomes

Une étude de KPMG en 2012, soulignait que la voiture autonome est « une révolution inévitable car répondant à des attentes fortes de la société et des marchés », dont l’arrivée dépend de plusieurs défis majeurs pour le secteur de l’automobile.
De plus, selon l’étude Navigant, d’ici 2035 75% du parc automobile sera composé de voitures autonomes. Elles devraient passer de 8000 en 2020 à 95 millions en 2035 ! Les enfants qui naissent aujourd’hui n’auront peut être jamais à conduire des voitures comme nous les conduisons à notre époque.

Nissan commercialisera ses premières voitures autonomes en 2020

« Je m’engage à présenter la voiture autonome, une révolution technologique, dès 2020 et nous sommes en bonne voie pour y parvenir », a déclaré Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan. Nissan se fixe donc 7 ans pour démocratiser la voiture autonome déjà mise au point avec la Google Car .

nissan et sa voiture robot

Nissan possède déjà plusieurs véhicules autonomes en cours d’élaboration ainsi qu’un centre d’essais. Nissan est également en train de construire un circuit spécifique pour tester son véhicule autonome qui « comprendra un vrai paysage de ville avec des bâtiments en dur et non des décors. Il va permettre de repousser les limites des essais automobiles sur les routes et de s’assurer que la technologie est sûre ».

Google envisage de fabriquer son propre véhicule !

Malgré les avancées incroyables de Google dans ce domaine, le Groupe n’aurait pas réussi à nouer de partenariat définitif avec un constructeur automobile. Du coup Google envisagerait de fabriquer ses propres voitures !
Le géant de l’internet espère ainsi que les constructeurs accéléreront le développement des voitures autonomes et que des partenariats se développeront. En produisant à la chaîne ces nouveaux véhicules cela réduira les coûts de fabrication et donc le prix final pour les futurs propriétaires.

De plus, en injectant 258 millions de dollars dans Uber, société spécialisée dans de transport privé avec chauffeur via des applications sur les mobiles, Google prépare l’avenir de sa voiture autonome en ayant pour projet des robots taxis.
Le journal allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung » avait également affirmé que Google était proche d’un accord avec Continental, le deuxième plus grand équipementier automobile mondial.

La firme américaine utilise actuellement des Toyota Prius. Equipée de capteurs, radar, GPS et d’un ordinateur reliés aux serveurs de Google, sa voiture robot a déjà fait ses preuves. Autorisée à circuler dans 4 États américains (Nevada, Floride, Californie et Washington DC) elle a déjà effectué des milliers de kilomètres sans provoquer d’accidents.

google-voiture-robot

Google est sans aucun doute la société la plus avancée dans ce secteur mais ce n’est pas la seule entreprise à se lancer sur ce marché. Ford, Mercedes, les Universités de Parme et Berlin, BMW, Volvo, Volkswagen et Audi préparent également l’avenir. J’ai d’ailleurs publié l’année dernière un article sur 11 projets de voitures autonomes. On peut aussi rappeler que la nouvelle Mercedes Classe S intègre déjà un pilotage automatique dans les embouteillages !

Dans les années à venir le plus grand défi ne viendra donc pas des technologies, la voiture de Google en apporte la preuve.
L’arrivée dans notre quotidien des voitures autonomes est inéluctable. Son développement dépendra en partie de la volonté des constructeurs à proposer un pilotage automatique dans un avenir proche, mais également du législateur de chaque pays. Une question cruciale se pose encore, en cas d’accident quels seront les responsables ?

 

2 Commentaires

  1. Egel 15 septembre 2013
  2. Jules 4 septembre 2013

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