En tant qu’heureuse propriétaire d’un Scooba 390 depuis environ trois semaines, voici mes impressions à son sujet.
La toute première impression, nettement positive, est qu'après la première utilisation on constate que l’eau du réservoir «dirty» est drôlement grise, même la serpillière a été passée récemment. Cela rassure sur l’efficacité du Scooba.
Déplacement (et couverture de la surface à nettoyer): aléatoire mais pas aussi intelligent que celui de son cousin aspirateur Roomba. Mieux vaut qu’il opère dans des espaces plutôt dégagés plutôt que dans des espaces avec des passages étroits ou des petites tables sous lesquelles il peut entrer mais a du mal à ressortir. Il y perd beaucoup de temps.
Dans des pièces jusqu’à 20 m2, son travail est optimal. Au-delà, surtout s’il y a des passages étroits, mieux vaut lui faire faire le travail en deux fois, c’est-à-dire séparer la pièce en deux à l’aide du mur virtuel et remplir son réservoir à moitié pour chacune des parties de la pièce.
Type de sols et eau résiduelle: la première impression est qu’il laisse beaucoup d’eau au sol après son passage, même s’il y a une phase «aspiration de l’eau sale».
La quantité d’eau laissée est plus ou moins importante en fonction du type de sol. Carrelages inégaux, avec joints moyennement larges = plus d’eau qu’un carrelage bien lisse avec de tout petits joints.
Le Scooba fait son cycle et, vers la fin, il continue à aspirer alors qu’il ne disperse plus d’eau. En même temps, il sèche ses circuits internes.
Il ne faut surtout pas remplir complètement le réservoir d’eau et arrêter le fonctionnement du Scooba pour le changer de pièce car, dans ce cas, cette phase d’aspiration/séchage complémentaire n’a pas lieu et votre sol reste bien plus mouillé que si vous n’aviez mis que la moitié de l’eau dans le réservoir et laissé fonctionner le Scooba jusqu’au bout de son eau.
Au final, l’eau restée au sol sèche assez vite et n’empêche pas que le sol soit propre, sans doute bien plus qu’au passage de la serpillière, mais on ne l’imagine pas.
Plus vous vous servirez du Scooba, plus vos sols seront propres dans la durée.
Petit bémol, il ne fait pas les coins, mais j’avoue que, par manque de temps, je n’allais pas non plus dans tous les coins à chaque fois, en tout cas pas pour les pièces peu fréquentées. Résultat des courses, elles s’encrassaient. Après le passage du Scooba, si j’ai le temps, je passe simplement avec une serpillière ou une lingette microfibres humides le long des plinthes et le tour est joué. Il n’y a même pas besoin de le faire à chaque fois.
Pour une quantité d’eau de 100 cl, je dirais que j’en récupère les trois quarts en eau sale. Certains peuvent penser que c’est peu mais, sur une surface de 45 m2, 25 cl étalés sur le sol ne font pas plus mouillé que suite au passage de la serpillière.
J’ai été rassurée de constater que, si je passais une lingette microfibres sur les espaces encore humides, cette dernière n’était pas sale pour autant.
Solution de nettoyage: la solution de nettoyage est très concentrée. Même si vous utilisez à peine la quantité préconisée (8 ml par litre d’eau), n’hésitez pas à en diminuer la quantité ou à supprimer totalement le produit de nettoyage si votre sol est très lisse. Cela peut éviter que le déplacement du Scooba se ralentisse à certains endroits ou se bloque par à-coups le long des plinthes.
Premières conclusions : il ne faut pas être trop exigeant, surtout au départ, lorsqu’on n’a pas encore compris sa logique de déplacement et de fonctionnement et surtout adapté l’environnement dans lequel il doit évoluer à ses capacités techniques.
Par la suite, on ne peut qu’être de plus en plus satisfait, enfin je le pense.
Je suppose que le Scooba 385 procède de la même façon. N’hésitez pas poster vos impressions, critiques ou à communiquer votre enthousiasme, satisfaction, vos trucs et idées.
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